L'auteur
Depuis la publication de son premier livre, Kristan Higgins a vu ses romans classés sur les listes de best-sellers de USA Today et du New York Times. De grands magazines américains l’ont élue « meilleur roman de l’année » à plusieurs reprises. Auteur de comédies romantiques piquantes et pleines de charme, elle possède le don de savoir faire (vraiment) rire autant que d’émouvoir (aux larmes).
Lire la suite
12/05/2013
Lolzp82 -
Comment dire que j'ai tout simplement adoré!!! Si j'avais eu le temps de lire d'une seule traite je l'aurai fait!!
Je l'ai complètement dévoré!!
Les personnages sont attachants.
Une belle histoire qui émeut grâce à la belle plume de K.Higgins qui a su allier amour, tragédie, suspense et humour que du bonheur dans notre lecture ;-)
Au très plaisir de la lire encore ;-) merci
Voir plus
11/01/2014
Meli006 -
01/07/2015
TessaG -
Tout comme pour L’amour et tout ce qui va avec, j’ai beaucoup aimé le style de l’auteure. L’histoire se lit bien et facilement tout en parlant de l’amour avec ses hauts et ses bas. Le petit plus? L’auteure n’oublie pas d’y amener une touche de fraicheur!
Voir plus
13/03/2013
louve002 -
Tout sauf le grand amour est un roman qui se dévore, qui est mature et bien écrit et me donne très envie de découvrir autre chose de l'auteur, car je ne suis pour le moment absolument pas déçue de ses écrits ! Une occasion pour me mettre enfin à la romance, genre que j'ai rejeté pendant très longtemps !
Voir plus
03/07/2013
Lune & Plume -
Ou comment résumer ce bouquin en un mot : Déception. Voilà tout est dit maintenant je peux retourner sous ma couette.
Quatre jours que je suis malade à cracher mes poumons, incapable de lire. Hier soir, après cure de cortisone et d’antibiotique je me suis dit « tiens et si je bouquinais un peu ? ». Après une intense réflexion sur le choix du livre (La Belle et la Bête ou Tout sauf le grand amour ), j’ai choisi le Higgins (je veux pouvoir déguster pleinement La belle et la bête).
Kristin Higgins est une auteur qui ne m’avait jusqu’alors jamais déçue, toujours de l’amour (le vrai, qui clignote en rose fuchsia), des fous rires (les vrais, qui nous feraient presque pleurer). Bref tout ce que j’aime dans une romance. Et pourtant… Tristesse… Ce livre est ma première véritable déception de l’année (vous allez me dire que j’avais déjà été déçue par Par la Grâce de Sa Majesté, et je vous répondrais alors que c’était une « bébé » déception due au manque de romance dans le bouquin qui sinon aurait été parfait alors que Higgins c’est vraiment une déception sous tous les points !).
Attention risque de gros spoilers dans la suite. D’abord l’histoire. Lucy a perdu son mari il y a cinq après seulement huit mois de mariage. A maintenant trente ans et après la naissance de sa nièce, elle décide qu’il est grand temps qu’elle prenne sa vie en main, se trouve un bon mari, père de ses futurs enfants mais dont elle ne tombera pas amoureuse. Oui car une malédiction touche les femmes de la famille, malédiction qui en ferait des veuves noires à un âge très jeune. Et Lucy ne veut plus souffrir. Jusque-là, je me dis pourquoi pas.
Pour se lancer à la recherche de son futur « non grand amour », Lucy va d’abord devoir se séparer de son « sex friend » l’adorable Ethan (qui se révèle être le seul point positif du bouquin). Ethan qui n’est autre que le jeune frère de Jimmy le mari de Lucy (alors là premier grincement de dent, le coup du petit frère je trouve ça moyen, mais quand en plus on apprend ensuite qu’Ethan est amoureux de Lucy depuis le début, que Jimmy était au courant quand il a fait la connaissance de Lucy et que cela ne la absolument pas arrêté deuxième grincement de dents, puis qu’on découvre que Jimmy était fiancé avec une autre femme à ce moment-là troisième énorme grincement de dents !). Et ça commence à faire beaucoup de grincement de dents !
Autre gros point noir : Lucy ! Je lui aurais filé des claques tout au long du livre (et je vous parle même pas de sa sœur complètement paranoïaque qui a besoin de voir un bon psy). Lucy qui m’a tapé sur les nerfs, j’avais qu’une envie : lui crier d’arrêter de nous emm*rder, de vite se rendre compte qu’elle est amoureuse d’Ethan et qu’elle nous fiche la paix avec ses états d’âmes. Avec Lucy, Kristan Higgins a voulu nous montrer toutes les étapes du deuil (sauf que 5 ans après, de suite ça rend moins bien…). Et puis, si je vous explique qu’un de mes romans phares est PS : I Love You vous comprendrez que la barre est très haute pour tout ce qui est romans dont le thème est le deuil après la perte d’un mari. Pour le coup, Higgins n’arrive même au niveau du petit orteil de Cecelia Ahern. En gros, un échec de plus dans ce bouquin.
Le livre est en plus rempli de longueurs (à plusieurs reprises, l’envie m’a démangée de sauter des lignes tellement je m’ennuyais), pas de gros fou rire (à peine quelques petits sourires par ci par là), et pas d’amour avec un grand A, juste une jolie (et encore…) petite romance.
Et je vous épargne l’histoire de l’ex-fiancée cruelle, de la vieille tante revenue d’entre les morts qui finit par mourir, de la belle-famille, de la sœur parano, des veuves noires épuisantes,… et je pense que j’en oublie.
Bon je viens de relire ma critique et je m’aperçois qu’elle est vraiment assassine et j’aime pas trop ça mais c’est vraiment ce je ressens après lecture (même ma tablette de milka m’apporte zéro réconfort après cette déception …). Peut-être que ce livre va plaire à certaines (et je l’espère car c’est vraiment une auteur que j’aime habituellement) et qu’un jour je le relirais et me dirais que j’avais vraiment été nulle d’écrire cette critique (par contre je sais pas si j’aurais la motivation pour le relire un jour).
http://lune-et-plume.fr/tout-sauf-le-grand-amour-de-kristan-higgins/
Voir plus
Elle a mis sous le boisseau tout ce qui peut la rendre un tant soit peu à la vie, comme si elle avait tondu ses cheveux et s'était couverte la tête de cendres : tourner le dos à sa vocation de chef-pâtissière, alors que son âme d'artiste la conduit tout au long du roman à magnifier ses élans dans de magiques créations sucrées ; travestir son goût des douceurs sensuelles, puisqu'elle ne peut plus avaler que des cochonneries industrielles bourrées de sucre et de fausses matières grasses ; ignorer sa garde-robe, qui contient des centaines de dollars de tenues toutes plus élégantes les unes que les autre, en se contentant de la contempler et de soupirer, affublée d'un éternel pantalon de jogging, ou de son jean élimé, dans le meilleur des cas ; et vivre une histoire de sexe sans engagement avec cet Ethan, son beau-frère, le plus-que-parfait-ami, qui ne reste dans son esprit que cela, l'indispensable pourtant, mais celui qui ne fera sûrement pas souffrir son cœur déjà rassasié de douleur.
Lucy a tout pour être heureuse, tout à portée de main, mais elle passe sa vie, meurtrie et désolée, à côté du bonheur.
Heureusement, le déclic se fait dans son esprit : à trente ans, elle décide d'essayer de tourner la page, mais hors de question pour elle de mettre son cœur dans la balance.
Son futur compagnon devra correspondre à une batterie d'items anti-douleur, en tête de liste desquels figure le "Faible risque de décès prématuré", mais aussi "pas trop séduisant", "élans paternels", "job stable", "gentil avec sa famille",...
On mesure combien cette jeune femme est profondément marquée par la disparition de son incomparable Jimmy, un être plus-que-parfait, dont elle apprendra toutefois à accepter les failles au fil du roman. Et son cheminement, zébré d'allers et retours, de larmes, de coups au cœur, de tendresse, et de nostalgie, sera long et éprouvant, mais combien gratifiant !
Ethan Mirabelli, ah, Ethan, oui, on ne peut que tomber sous le charme de son sourire solaire, espiègle et tendre à la fois. Il cumule, aux yeux de Luce, de trop nombreux handicaps : charmant et beau, drôle, super sexy, mais sans en avoir l'air, accompli dans tous les sens du terme, il est celui qui a toujours été là, à ses côtés, dans l'ombre, toujours de ce grand frère encensé de tous : la seconde roue du carrosse.
Je suis complètement tombée amoureuse de lui, de sa vulnérabilité, de sa patience, de son entêtement aussi et de son incomparable fidélité. J'aurais voulu secouer Lucy comme un prunier, ce qu'il ne manque pas de faire d'ailleurs, et lui dire : "allez, on y va, maintenant, le temps des larmes est fini, ouvre donc un peu les yeux, nom d'un chien !!". On ne peut s'empêcher de souffrir pour lui... A ce titre, les dernières pages sont une bénédiction tant Kristan Higgins a réussi à créer un fort sentiment d'attente et de frustration !
Mon sentiment
N'ayant aucun point de comparaison, puisque c'est ma première lecture de Kristan Higgins, que dis-je, un vrai festin, j'ai eu un mal fou à le lâcher au gré de mes pérégriations quotidiennes.
Tour à tour tendre, drôle, triste, émouvant, troublant, ce roman est une précieuse pépite, un rien nostalgique et profond.
Le style, à lui seul, est une petite merveille : incisif, naturel, sans temps mort, ironique et mordant, il rend très vivants les multiples personnages de cette galerie, avec tendresse et élégance. Certaines scènes sont vraiment à croquer : la première scène d'amour entre Ethan et Luce m'a beaucoup fait rire, de même que les talents hautement barrés du cousin Stevie avec son record de franchissement de vaches, ou la description de l'enfilage d'une gaine récalcitrante.
J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai frémi, et j'ai palpité de bonheur. Une vraie marmite du bonheur. Ne vous attendez pas à de grandes scènes sensuelles, par contre, il n'y en a pas, tout est suggéré, ce qui ne m'a pas du tout dérangée. Que demander de plus? Rien. Voilà une lectrice comblée !