Louise est une étudiante alors quand on lui propose le métier d’hôtesse d’accueil dans une petite piscine, elle accepte. Cependant, elle va se tenir assez éloigné de son unique collègue de boulot, l’homme d’entretien Blake. Ce dernier ressemble en tout point au Bad Boys des mauvais quartier.
Alors que tout semble les séparer, Louise et Blake, se ressemblent bien plus qu’ils ne le pensent. Avec une suite d’évènement dans le passé de chacun, ils se retrouvent à travailler ensemble. La suite des péripéties sont surprenantes que se soit pour Louise ou pour Blake. Cette histoire se lit très rapidement. La plume de l’auteure est entraînante, fluide et très agréable à lire. Je vous la recommande, en plus elle est parfaite pour accompagner vos lectures de farniente.
Une romance à découvrir.
Voilà un roman qui s’annonçait prometteur, une romance comme je les aime : deux personnages avec des personnalités qui, a priori, n’ont pas grand chose en commun, et qui sont voués à se rapprocher. Alléchée par ce résumé, je me suis lancée dans ce roman avec grand enthousiasme.
Nous faisons ici connaissance avec Louise, une doctorante en neuroscience, sérieuse mais en proie à des difficultés financières pour boucler les fins de mois. Lorsqu’une de ses anciennes amies lui propose un job de caissière dans une piscine à deux pas de chez elle, elle n’hésite pas longtemps…d’autant plus, qu’elle se rend rapidement compte que son travail consiste à ouvrir la piscine pour l’équipe de Hockey des Rangers de New-York. Le deuxième employé, Blake, est un nageur universitaire sans entraineur mais aussi un petit génie des maths. Comme il vient d’un quartier défavorisé, il a du mal à se situer entre ses capacités et son « héritage social ». Alors que rien ne semble lier Louise et Blake, pourquoi ressentent-ils un trouble en présence l’un de l’autre ? Les apparences ne sont-elles pas parfois trompeuses ?
Tout au long de cette histoire, l’auteur joue sur les oppositions entre nos deux protagonistes : elle, étudiante un peu naïve, qui fait les yeux doux aux hockeyeurs; lui, le bad boy qui ne supporte pas le manège des sportifs; elle, sociable, souriante, avenante; lui, tellement mystérieux, renfermé, parfois agressif…. A chaque chapitre, l’un ou l’autre prend la parole et nous entraine dans son univers, ce qui est un gros point positif de ce roman, selon moi. Mais, j’ai un goût d’inachevé en refermant ce livre car de nombreuses intrigues sont ouvertes dans cette histoire et au final, peu sont résolues, que ce soit le passé de Blake, le manège « Louise et les hockeyeurs » et même la relation entre les deux protagonistes. En effet, la relation évolue très vite et les interactions entre eux sont limitées et du coup, la fin est un peu rapide pour moi. J’ai un sentiment de trop peu et j’aurais aimé en avoir plus à lire car la plume de l’auteur est très agréable à lire et elle nous embarque rapidement de la piscine de Buschwick aux rues de la grande pomme.
Pour conclure, je ressors mitigée de cette lecture qui s’annonçait tellement prometteuse mais dont toutes les intrigues n’ont pas été, pour moi, poussées jusqu’au bout. Je garde, néanmoins, en mémoire le nom de l’auteur car sa plume est très prometteuse et je lirai, avec joie, ses autres romans.
Comment appeler "romance" une histoire où les personnages principaux ne font que se croiser sans s'adresser la parole et ce, presque tout du long? On se demande bien d'où sortent les sentiments dans tout ça... L'évolution de Blake pour trouver sa place et se trouver lui-même est bien foutue, mais le reste tombe comme un cheveu sur la soupe, il ne se passe pas grand-chose, bref... le bilan est plus que mitigé.
Lien vers la critique complète: https://www.babelio.com/livres/Camarone-Save-me-if-you-can/1165790/critiques/2694142